Pièce n° 0244

Manuscrits de la nouvelle introduction à Introduction à la phénoménologie et intervention sur Rationalité/crise/signifiant.

La pochette se compose d’un demi feuillet A4 plié en deux qui contient une photocopie du manuscrit de la nouvelle préface au livre de Desanti intitulé Introduction à la Phénoménologie, Gallimard, 1994 (cf. pour la version originale les pochettes 204 et 205). Le manuscrit est composé de 27 feuillets et constitue le contenu principal de la pochette. Le texte est identique à celui de la version publiée à l’exception de la seule note de la préface qui n’est pas présente dans le manuscrit (cf. pochette p.41 et version publiée p.36 et 43-44).

On peut en outre noter que le demi-feuillet A4 contenant la photocopie du manuscrit comporte une date de la main de Desanti «  1994 » puis une indication barrée : « nous ne pouvons cependant nous en tenir à » qui appartient au texte contenu sur la face intérieure du feuillet plié. DAG a ajouté en rouge : « Intro à Livre sur Introduction à la phénoménologie ». Le texte contenu sur la face intérieure du feuillet plié semble appartenir à un autre projet, il est numéroté 5 et contient le texte suivant : « Nous ne pouvons cependant nous en tenir à ces données factuelles. Elles n’ont d’autre fonction que de nous mettre en présence de ce qui est en question : la « chose-même » (Sache) et qui s’est désignée, tout naturellement, dans l’image du « feu », des « cendres » et du « vent ». Ce qui fait question ici c’est la forme unitaire selon laquelle ces termes, maintenus dans leur différence, se trouvent pourtant rassemblés, se tenant l’un dans l’autre et l’un pour l’autre. Ce qui est nommé « feu » produit les « cendres » qui le recouvrent et le sauvegardent, et ne retrouvent vie qu’à la levée du « vent ». Le rapport entre ces trois termes est de destination réciproque. Si bien que je comparerais le travail de la pensée à un incendie l’expérience et la culture s’y consument, mais son germe demeure sous les produits de la combustion, sauvegardé pour les « vents », qu’il faut apprendre à reconnaître ».