Pièce n° 0128

Remarques sur quelques problèmes concernant l’idéologie

Desanti commence par prendre acte de la confusion du terme d’idéologie ; il prend ensuite l’exemple de l’idéologie chrétienne et de l’idéologie bourgeoise et montre comment elles représentent deux formes de totalités différentes : « il semble que lorsqu’on parle d’idéologie chrétienne et d’idéologie bourgeoise on parle d’objet qui ne se situent pas exactement au même étage et qui n’ont pas le même horizon ou – pour le dire autrement – d’objets dont la totalité n’est pas constituée de la même manière » (p.5), il s’agit alors de s’interroger pour savoir comment ses différents noyaux peuvent s’articuler pour forme la même totalité. A ce moment de sa réflexion Desanti réorganise sa problématique sur les pages de gauche (à partir de la p.6) conformément au texte donné dans la section « notes publiques » et il s’engage alors dans une analyse de la philosophie kantienne et plus précisément du concept kantien de liberté transcendantale en rapport avec les différents noyaux de l’idéologie (noyau religieux, noyau juridique, noyau épistémologique) dont il s’agit précisément de penser l’unité. Les remarque faites sur Kant permettent alors de répondre à la question « qu’est-ce que la totalité d’une idéologie ? » et de préciser le problème « comment se trouve produite la forme de réflexion dans laquelle une idéologie montre sa totalité ? ». La réflexion de Desanti dévie alors à l’occasion d’une digression sur les nombres entiers (tout le passage est barré) et le texte s’achève après ce développement raturé.